Bonjour à tous

Marche « A pas contés » 2023.

Marche A Pas Contés aura lieu le samedi 14 octobre 2023.

 

 

Réunion des conteurs 30 mai 2023 à 20h Foyer de LEYVILLER

 

Petit rappel, les comptes rendus de réunions sont visible dans la rubrique "  Réunions  "

 

 

MARCHE IVV 2023

LE MOINEAU

                                                                          

Le moineau domestique

 

 Est appelé familièrement « Pierrot ».
Passer est un nom latin signifiant « moineau » ; domestiques se rapporte au foyer, à la maison, soulignant l’habitat favori de cet oiseau anthropophile.

Taille : 14-16 cm.

Le moineau domestique a le corps large et charpenté, une tête assez grosse et un gros bec. Son dos est brunâtre densément strié de noir. Plumage souvent ébouriffé avec une attitude ramassée. Tête et pattes rentrées une fois perché. Il existe un dimorphisme sexuel apparent entre le mâle et la femelle. Le mâle porte une large bavette noire (absente chez la femelle) sur la gorge et la poitrine. Le dessus de la tête est gris cendré, le ventre grisâtre et le dos brun marron chocolat. La femelle se distingue du mâle par son plumage beaucoup plus terne, un sourcil crème derrière l’œil, l’absence de bavette noire et son dos est marron sans teinte chocolat. Pour finir, son cri bien connu est un « chip » ou « pap » : celui-ci permet le contact entre les individus. Lorsqu’il est clamé par une assemblée de mâles, il devient bruyant, voir insupportable !

Alimentation

Le moineau domestique est omnivore. Il consomme aussi bien des graines, des boutons de fleurs et fleurs elles-mêmes, des restes de repas et d’autres déchets, que des insectes à la belle saison : hannetons, coléoptères, sauterelles, papillons, chenilles, pucerons, diptères... Certains moineaux très malins se spécialisent même à récolter les insectes écrasés sur les calandres de voitures ou sur les locomotives à l’arrêt !

 

Population

La population française est estimée entre 2 millions et 10 millions de couples, mais celle-ci est actuellement en déclin de –11% selon le programme STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs). Si le moineau domestique fait actuellement partie des espèces les plus abondantes de France, il faut être néanmoins vigilant et garder à l’esprit qu’une espèce commune aujourd’hui peut se révéler rare dans le futur, voir même disparaître complètement ! Le célèbre pigeon migrateur d’Amérique nous en a déjà apporté la preuve.

Nidification

Espèce typiquement urbaine, le moineau domestique niche dans diverses cavités des bâtiments : sous une tuile, un trou de boulin, sous l’avancée d’un toit, mais aussi dans le nid de l’hirondelle de fenêtre, un lampadaire, dans un trou d’arbre, une haie, un nichoir…

L’activité reprend dès le mois de janvier : les mâles « chantent » sur des postes bien en vue autour du site de nidification choisi. Lorsqu’une femelle apparaît, le mâle vient aussitôt la courtiser : de profil, devant elle, il relève la queue et fait « vibrer » ses ailes nerveusement. L’accouplement est bref. Les couples sont généralement fidèles d’une année sur l’autre. Les mâles entreprennent la construction du nid qui est souvent le même site chaque année. La femelle pond 2 à 5 œufs entre la fin avril et le début de mai qu’elle couve durant 11 à 14 jours. La période de ponte peut s’étaler jusqu’en juillet. Après l’éclosion, 80 % du régime alimentaire des jeunes se compose d’insectes divers. Les jeunes quittent le nid à 15 jours. C’est après l’envol que le régime alimentaire se diversifie. Le moineau domestique effectue jusqu’à 4 pontes par an, lorsque la météorologie est favorable.

Menaces

  • Le manque de ressource en insectes pour les poussins (probablement lié aux changements d’habitat, à la pollution de l’air ou au changement climatique) ;
  • Manque de ressources en graines pour les oiseaux ayant atteint l’âge adulte (probablement lié aux changements d’habitats, à la pollution de l’air ou au changement climatique) ;
  • Augmentation du nombre de prédateurs (rats, rapaces nocturnes) ou de concurrents (fringillidés, tourterelles, pigeons) ;
  • Manque de site de nidification ;
  • Augmentation des maladies (par exemple la salmonellose), plus particulièrement dans les sites d’alimentation communs.
  • Les polluants chimiques provoquent la mort ou l’échec de l’élevage (par exemple inhibiteurs endocriniens) ;
  • Augmentation et/ou vitesse du trafic routier causant la mortalité directe.

Par ailleurs les moineaux domestiques se sont révélés être les proies les plus communes des chats domestiques, et ces derniers s’avèrent être la première cause de mortalité de l’espèce dans certains quartiers.

Nichoir pour moineau domestique

Le moineau domestique a de plus en plus de mal à trouver des cavités pour nicher et ses effectifs sont en chute libre. Les moineaux domestiques nicheurs sont plus communs dans les vieilles maisons qui offrent de nombreuses anfractuosités, et dans les maisons plus récentes, dont le toit n’a pas été refait. Sur les édifices récents, ce modèle de nichoir pourra l’aider à ce loger. Il faut l’installer de préférence sur les façades lisses des bâtiments modernes qui n’ont plus de cavité. Ce modèle de nichoir se positionne horizontalement avec le trou d’envol placé sur le côté et devant (jamais dessous comme pour le martinet noir !). Fixez-le par exemple sous l’avancée d’un toit à 2,50 - 3 mètres de hauteur. Dimensions du nichoir : 34,5 x 13 x 13 cm – Trou d’envol : Longueur 6 cm x largeur 4,5 cm.

Statut

  • Espèce intégralement protégée (arrêté ministériel du 29 octobre 2009 )fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection) ;
  • Il est interdit de détruire les adultes, les nids, les œufs et les juvéniles. Cependant et par dérogation, la destruction et l’enlèvement des nids peut être autorisée.

 

 

Ballades printannières

 

 

                             

 

 

Prendre l’air à Leyviller voir

                                     "Les Terres du bord"

 Circuit pédestre : 8 km, temps : 2 heures, Départ : de la forêt de Grossbusch. Suivre les anneaux rouges. Niveau de difficulté : moyen.

 

Le village de Leyviller, à mi-chemin entre Puttelange-aux-Lacs et Grostenquin, est né au temps des Celtes, environ 200 ans avant Jésus-Christ. En témoignent les nombreuses mares et mardelles que l’on trouve au détour d’une balade. Un circuit pédestre de 8 km autour de la commune permet de découvrir ces trous qui servaient d’habitat semi-enterré des Celtes et Gaulois.

En se dirigeant plus au sud, le randonneur traverse la zone humide d’Hohlwiefe et la roselière qui s’étend sur toute la largeur du village d’ouest en est, le long du ruisseau Mühlgraben. Libellules, crapauds, grenouilles, salamandres et tritons mais aussi bergeronnettes et autres rossignols invitent à ouvrir les yeux et tendre l’oreille.

Leyviller mérite que l’on s’y attarde pour ouvrir quatre pages d’histoire. L’église d’abord qui semblerait dater du VIIIe siècle. L’édifice religieux a subi les assauts des forces américaines en 1944 ; la façade porte encore des impacts des canons. En face, un calvaire du XVIIe siècle, constitué d’une statue de la Vierge, d’un portrait de Marie-Madeleine et d’un médaillon avec trois fleurs de lys rappelant le roi de France. Quelques mètres plus loin, une maison à colombage du XVIIe siècle dévoile un cachet particulier, particulièrement réussi. En poursuivant sa route, le promeneur découvre des bâtiments restaurés à usage d’habitation ou industriel. Ils sont les vestiges d’un casernement construit en 1936, un ensemble de dix-huit immeubles destinés au commandement, au logement des familles d’officiers et sous-officiers, bataillons, cuisines, infirmerie sans oublier le château d’eau et le champ de tirs. En s’enfonçant dans les terres, le marcheur tombe sur un bunker, vestige de la Seconde Guerre mondiale et de la ligne Maginot.

 

 

 

 

 

Le but de «À PAS CONTÉS LEYVILLER » est l’organisation de randonnées populaires, de randonnées à thèmes et de diverses manifestations et sorties à visée culturelle et de loisirs.

 Dans tous les cas, l’association ne poursuit aucun but lucratif, politique ou religieux.

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© Daniel Malnoury