La Cigogne
La Cigogne est un genre d'oiseaux échassiers souvent migrateurs appartenant à la famille des Ciconiidés et tous appelés cigognes. Il existe plusieurs espèces, les deux plus connues étant la Cigogne blanche, et dans une moindre mesure la Cigogne noire . Le petit est appelé cigogneau.
Les espèces de ce genre se caractérisent par leur bec droit et pointu et leur plumage principalement noir et blanc. Ce sont de grands échassiers, d'environ un mètre de haut et 1,80 m d'envergure avec un long bec.
Les jeunes sont de couleur plus brune et discrète que les adultes. Les cigognes n'ont pas de muscle trachéaux-bronchial autour du syrinx et ne peuvent ni chanter ni crier, et communiquent entre elles en claquant du bec : il s'agit du craquètement ou claquettement.
Son petit s’appelle le cigogneau. Tout petit, il peut produire un son appelé miaulement. C'est en grandissant que le cigogneau perd cette capacité et développe le craquètement.
Les cigognes sont des oiseaux grégaires qui se reproduisent en colonies. Ils construisent généralement des nids de branchages dans les arbres, bien que la Cigogne niche au sol et que trois espèces au moins installent leur nid sur les habitations ou autres constructions humaines.
L'une de ces dernières, la Cigogne blanche est la plus connue et tout un cortège de légendes et de folklore est associé à ce visiteur familier de l'Europe.
Les espèces migratrices comme la Cigogne blanche et la Cigogne noire volent en planant, ailes étendues et immobiles, utilisant les courants chauds aériens pour les soutenir sur de longues distances.
Ces courants ne se formant qu'au-dessus des terres, ces oiseaux migrateurs doivent franchir la Mer Méditerranée en ses points les plus étroits comme le font les rapaces. De ce fait il est facile d'observer ces oiseaux en cours de migration au niveau du Détroit de Gibraltar ou du Bosphore.
Ballades printannières
Prendre l’air à Leyviller voir
"Les Terres du bord"
Circuit pédestre : 8 km, temps : 2 heures, Départ : de la forêt de Grossbusch. Suivre les anneaux rouges. Niveau de difficulté : moyen.
Le village de Leyviller, à mi-chemin entre Puttelange-aux-Lacs et Grostenquin, est né au temps des Celtes, environ 200 ans avant Jésus-Christ. En témoignent les nombreuses mares et mardelles que l’on trouve au détour d’une balade. Un circuit pédestre de 8 km autour de la commune permet de découvrir ces trous qui servaient d’habitat semi-enterré des Celtes et Gaulois.
En se dirigeant plus au sud, le randonneur traverse la zone humide d’Hohlwiefe et la roselière qui s’étend sur toute la largeur du village d’ouest en est, le long du ruisseau Mühlgraben. Libellules, crapauds, grenouilles, salamandres et tritons mais aussi bergeronnettes et autres rossignols invitent à ouvrir les yeux et tendre l’oreille.
Leyviller mérite que l’on s’y attarde pour ouvrir quatre pages d’histoire. L’église d’abord qui semblerait dater du VIIIe siècle. L’édifice religieux a subi les assauts des forces américaines en 1944 ; la façade porte encore des impacts des canons. En face, un calvaire du XVIIe siècle, constitué d’une statue de la Vierge, d’un portrait de Marie-Madeleine et d’un médaillon avec trois fleurs de lys rappelant le roi de France. Quelques mètres plus loin, une maison à colombage du XVIIe siècle dévoile un cachet particulier, particulièrement réussi. En poursuivant sa route, le promeneur découvre des bâtiments restaurés à usage d’habitation ou industriel. Ils sont les vestiges d’un casernement construit en 1936, un ensemble de dix-huit immeubles destinés au commandement, au logement des familles d’officiers et sous-officiers, bataillons, cuisines, infirmerie sans oublier le château d’eau et le champ de tirs. En s’enfonçant dans les terres, le marcheur tombe sur un bunker, vestige de la Seconde Guerre mondiale et de la ligne Maginot.