Station N°1 Les Mardelles

L’ORIGINE DES MARDELLES DE LORRAINE

 

Vers 1900, l’Administration des Eaux et Forêts signalait 6.769 mardelles

en Moselle. Mais, d'après E. LINCKENHELD (Bulletin de VAssociation

Philontatique d'Alsace et de Lorraine, 1927), « un œil exercé peut

facilement découvrir les traces d'un nombre de mardelles trois ou quatre

fois plus grand ».

Quelques-unes ont été fouillées, comme celles de Leyviller et Altripe,

étudiées par l'abbé COLBUS et Th. WELTER pendant les années 1901, 02,

03 et 04.

Les fouilles ont révélé la présence de troncs façonnés (particulièrement

de Chêne, de Hêtre et d'Aulne), qui ont été interprétés comme

des vestiges d'habitation humaine.

Enfin, dans certaines mardelles, on a trouvé des restes de foyer sous forme de bois carbonisé.

Avant d'envisager leur : origine, arrêtons-nous un instant sur le mot

mardelle.

 Dans le compte-rendu de la 40ème  Session du Congrès archéologique

de France, tenu à Châteauroux en 1873, GUILLARD étudie les

« marges, mardelles, ou margelles » de la région d'Issoudun (dans l'Indre).

Il rappelle l'étymologie qui signifie marne — mergel en allemand.

 Marga ou margilla,  se trouve dans, le gallois et le breton et se -rapporte à la marne.

Le terme de mare souvent employé, n'aurait aucun rapport avec

le mot mardelle.

L'ORIGINE DES MARDELLES

 

L'origine des mardelles ne peut être qu'artificielle (ce sont alors des

excavations creusées par l'homme) ou naturelle (c'est-à-dire géologique).

Il convient de distinguer dès maintenant ces théories afin d'éviter la

confusion entre l’ origine et l’utilisation des mardelles.

 

Rapports entre mardelles et tumulus

 

L'un des principaux arguments de la thèse archéologique est l'existence

de tumulus au voisinage des mardelles.

Il est donc intéressant de rechercher s'il existe vraiment des rapports

entre les mardelles et les tumulus, qui sont considérés par les archéologues

comme édifiés avec la terre retirée des mardelles. Les tumulus peuvent-

ils être considérés comme les cimetières des habitants des mardelles ?

 

Un archéologue lorrain, l'abbé COLBUS a le premier rendu

attentif à des relations qui commencent à se manifester entre ces 2

groupes de monuments:

mardelles = maisons des vivants, tumulus =demeure des défunts .

 

 

i

Station N°2 La Roselière Zone Humide

 

Un patrimoine naturel incomparable

Les zones humides sont des écotones (entre terres et eaux douces à salées, superficielles ou souterraines ou du Compartiment sous-fluvial). Ces zones de transition ont beaucoup régressé dans le monde, mais remplissent des fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques et sociologiques remarquables :

  • des fonctions biologiques, écopaysagères et climatiques : les zones humides sont des milieux de vie remarquables pour leur biodiversité, accueillant des espèces ou des habitats à forte valeur patrimoniale. De nombreuses espèces végétales et animales y sont inféodées : en France métropolitaine, bien qu'elles ne couvrent que 3 % du territoire, elles hébergent un tiers des espèces végétales remarquables ou menacées, la moitié des espèces d'oiseaux et la totalité des espèces d'amphibiens et de poissons. Le cortège floristique qui peut varier suivant la nature du substrat, le degré d'humidité, participe au maintien des corridors biologiques, notamment lorsque les zones humides sont associées aux cours d'eau ; les réserves de biodiversité végétale et animale offrent des habitats variés servant pour la faune d'abri, de nourrissage, de zones de refuge, d'hivernage ou de reproduction (frai des batraciens, de certains poissons, reproduction d'oiseaux). Elles constituent des étapes migratoires et des sites de mue pour de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques. Les tourbières ne recouvrent que 3 % de la superficie de la planète mais stockent deux fois plus de carbone que la forêt mondiale. Ce sont des zones-tampon à l'origine de micro-climats vitaux pour de nombreuses espèces ;
  • des fonctions hydrologiques : elles participent au ralentissement des ruissellements et à la protection contre l'érosion ; à la régulation du débit des cours d'eau (retardement ou étalement des crues, prévention des inondations, soutien d'étiage), à la protection contre les marées (dissipation des forces érosives). Leur capacité de stocker et de restituer progressivement de grandes quantités d'eau, permet l'alimentation des nappes d'eau souterraines et superficielles ;
  • des fonctions qualité des milieux. En favorisant la phytoépuration grâce à leur riche biocœnose, elles participent à la préservation de la qualité de l’eau ;
  • des fonctions économiques : des zones humides dépendent de nombreuses activités économiques, telles l'élevage, l'aquaculture de crustacés, de mollusques ou de poissons, la pêche ou la production d'osier, de sel de mer ou de tourbe ;
  • des fonctions sociales et culturelles : de par leur grande qualité paysagère, les zones humides sont des lieux de détente, de découverte et de loisirs, propices à de nombreuses activités récréatives, telles la navigation, la pêche ou la chasse ou la pêche de loisir.

 

 

 

 

 

Station N° 3 L'Eglise

L’église de la commune semble dater du VIII -ème siècle. Elle est mentionnée pour la première fois en 1727.En 1841, l’ancien clocher (situé entre le presbytère et l’église) est détruit puis reconstruit en 1845. En 1944, elle gravement endommagée par les cannons américains. La façade porte encore des traces d’impact.

 

 

 

Station N° 4 La Croix

Face à l’église se trouve un calvaire du XVII -ème siècle. Cette croix votive est constituée d’une statue de la vierge, d’un portrait de Marie-Madeleine et d’un médaillon avec trois fleurs de Lys qui rappelle le roi de France. Les vestiges de la royauté ont été effacés lors de la révolution. Il ne porte que l’inscription « CONSUMMATUM EST » (tout est consommé).

 

 

 

Station N°5 : La maison à colombage

Symbole d’une restauration réussie, cette habitation à colombage qui date du XVII -ème se distingue par un cachet particulier. Vue de haut des marches qui conduisent à l’église, elle constitue un spectacle unique.

 

 

 

Station N° 6 Casernement

 

Régiment d'infanterie de forteresse

Un régiment d'infanterie de forteresse est une unité militaire française spécialisée dans la défense des fortifications de la ligne Maginot, durant les années 1930 jusqu'à 1940.

La cité militaire et les casernes étaient occupées par un bataillon le 69° R.I.F. de 1936 à 1939. Pendant la guerre en 1939-1940 le bataillon est devenu le 82° R.M.I.F., occupant la Ligne Maginot. Le village a été détruit à 83 % pendant la 2ème Guerre Mondiale 1939-1945 puis reconstruit.

Rôle

La première mission de la ligne Maginot étant d'empêcher une attaque brusquée pendant la mobilisation générale de l'armée française (le rappel des réservistes dure quinze jours), elle doit donc être opérationnelle avec la totalité de ses effectifs avant la déclaration de guerre. À cet effet sont créés des troupes spécialisées dans la défense des fortifications, par définition peu mobiles, principalement d'infanterie (bataillons alpins de forteresse et régiments d'infanterie de forteresse) et d'artillerie (régiments d'artillerie de position), ainsi que quelques unités plus mobiles, notamment de reconnaissance (groupes de reconnaissance de région fortifiée) et d'artillerie (régiments d'artillerie mobile de forteresse).

Station N°6 : Le casernement.

Construite en 1936-37 par un bataillon du 69 RIF comprend 1 bâtiment isolé pour le commandant, 7 bâtiments numérotés par les lettres alphabétiques pour le logement des familles des officiers et 7 autres bâtiments pour 3 compagnies d’un bataillon avec les bâtiments annexes : cuisines, mess, infirmerie ainsi qu’un château d’eau et un champ de tirs. Aujourd’hui certains de ces bâtiments sont des logements restaurés et d’autre sont à usage industriel.

 

 

 

Station N° 7 : Le Bunker

Niveau de réalisation en 1940

Construit

Maître d'ouvrage

MIL - Commandement

 

 

L'abri de Leyviller est un abri bétonné de construction MOM érigé dans le talus en bordure de la route.
Il est doté de deux entrées mais n'a jamais été doté d'équipements

Version imprimable | Plan du site
© Daniel Malnoury